Avril

Nous voici arrivés au mois d’avril, mois plein de la promesse des jours ensoleillés nous invitant à vivre de plus en plus sur l’extérieur.

Le temps est encore bien pluvieux et gris sur ma jolie Bourgogne. Les rivières débordent, les champs sont gorgés d’eau, l’humidité et la fraîcheur sont encore bien là. Comme la nature, il faut parfois faire preuve de patience pour atteindre nos objectifs et ne pas nous laisser décourager par les évènements imprévus. Avril, nous laisse à voir la promesse de la chaleur et de la lumière future alors encore un peu de patience !

Dans cette aspiration à vivre en suivant le cycle de la nature, à vivre le moment présent, le mois d’avril est le temps de l’observation. La nature a toujours en elle cette fonction de reconnexion, de ralentissement tant son observation nous donne à voir. C’est le moment d’éveil d la terre mais de l’éveil de nos sens: le chant des oiseaux en ouvrant les fenêtres le matin, les arbres qui bourgeonnent et qui se parent de fleurettes aux couleurs lumineuses, l’énergie de la vie revient !

En nous aussi l’énergie revient, le temps d’hibernation, de repli sur soi prends fin et il va être l’heure de planter les graines que nous avons sélectionnées. Car oui nous faisons partis de cet ensemble vivant.

Mais c’est aussi une porte vers l’inconnu, une nouvelle saison qui s’annonce !

Le printemps apporte l’espoir et la joie !

L’espoir du retour de la lumière, de la douce chaleur du soleil et de voir nos graines se développer.

Il y a une envie folle de s’assoir dehors, peut-être avec un livre, et de sentir les fleurs, de voir se développer le jardin et ses couleurs chatoyantes, comme un témoin privilégié de l’éveil de la nature. Quel bonheur de voir la vie reprendre !

La campagne bourguignonne est fortement touchée par la pluie cette année, il nous faut encore faire preuve de patience avant de pouvoir profiter des jardins et de la nature. La nature nous montre le chemin à suivre: celui de l’adaptation, sans cesse,mais aussi d’apprendre à faire avec ce que l’on a sans toujours être dans la course à avoir plus. Le vrai bonheur n’est-il pas celui de donner de la valeur à ce que l’on possède déjà sous nos yeux au lieu de croire qu’il est dans la quête perpétuelle de plus ?

On peut laisser la grisaille nous envahir ou au contraire faire comme la nature qui se transforme malgré tout ! La grisaille est une invitation à mettre à profit ce temps pour amorcer notre propre transformation. Cela ne se passe pas toujours comme prévu mais chaque expérience est une étape vers l’évolution. L’imprévu, l’inconnu peut aussi être vecteur de jolies découvertes !

Ce mois d’avril est donc le mois de la transformation, de l’évolution et il nous apprend (ou nous réaffirme) que ce n’est pas tant la floraison qui apporte la joie mais tout le processus qui permet à la fleur d’éclore, la magie de la vie;

Continuer la lectureAvril

Lecture de février: « La danse des damnées »

L’histoire de se livre est basé sur un fait de l’histoire de la ville de Strasbourg durant l’été  1518: une femme ne peut frénétiquement s’arrêter de danser dans les rues, petit à petit d’autres femmes se joignent à elle.

En utilisant comme toile de fond cet évènement de l’histoire, l’autrice évoque le destin de trois femmes à une époque où la société était fondée sur les principes de la religion et  la toute puissance masculine. Comment ces femmes qui ne décident en rien de leur destinée vont être amené découvrir une autre manière de vivre et s’affrnachir au péril de leur propre vie de l’autorité masculine ?

On découvre le destin de trois femmes:

  • Lisbet, femme d’un fermier se débatattant dans la pauvreté et mariè à un homme qui s’éloigne d’elle au fil de ses fausses couches. Elle est désespéré de ne pouvoir enfanter, se pensant maudite. On lui refuse son droit à faire le deuil de ses enfants alors pour soulager son coeur lourd elle a décoré un arbre de la forêt  avec des rubans symbolisant chacun de ses enfants. Son sanctuaire païens.
  • Agnetta: belle – soeur de Lisbet, paria de la société puis qi revient. Lisbet ne sait rien de cette histoire mais se prend rapidement d’affection pour elle.
  •                  : la meilleure amie de Lisbet, mariè à un homme froid et dure au service des autorités locales.

C’est dans ce contexte, a une époque de famine où les superstitions et la religion guide la vie que l’auteur nous conte l’histoire de ces femmes tiraillées entre le respect des attentes sociétales et leur propres aspirations.

Pour évoquer la question de la féminité mais aussi la sexualité féminine, l’auteur utilise le vocabulaire de la littérature de la sorcière: toute transgression aux lois établies se déroulent la nuit, dans l’obscurité ou dans la forêt. La crainte d’être vu est perpétuelle, chacun peut être dénoncée. Les anciens rites païens  se mêlent à la religion catholique dans une sorte de danse pour trouver un équilibre entre la tradition et le sens de la vie.

J’ai eu du mal à être dans cette lecture, il y a eu des moments où j’ai trouvé que cela trainait trop en longueur, j’ai eu du mal à comprendre où cette histoire menait.

C’est finalement quand je l’ai eu terminé et que j’ai commencé à poser des notes pour réaliser cet article que la construction de ce récit m’est apparu.

La condition de la femme et la question de leur propre capacité à prendre leur destin en main est au coeur de cette histoire. Comment leur condition de femme les amène dans des paradoxes qui parfois les amène à s’oublier pour pouvoir survivre. Comment dépasser le deuil mais et renoncer à sa capacité d’être mère quand la seule valeur de la femme est celle d’enfanter ? Comment la sexualité féminine est niée et condamnée voir uniquement dirigée par la seule volonté masculine ?

Vous trouverez sur internet des résumés et d’autres avis peut-être plus développés, mais j’avais envie de vous partager les thèmes abordés et surtout le fait qu’il faut parfois laisser un peu de temps pour s’imprégner d’une histoire et qu’elle trouve ainsi tout son sens.

J’aime les romans historiques qui traitent du monde des sorcières avec en toile de fond la condition de la femme. Ce livre aurait pu être étiqueté dans la bibliothèque des romans de sorcière tant la construction mais aussi  la période abordée correspondent au temps de la chasse aux sorcières.

J’espère vous avoir invité à le lire ou en tout cas aiguiser votre curiosité !

 

Continuer la lectureLecture de février: « La danse des damnées »

Les célébrations qui jalonnent notre année sont toujours un bon moment pour laisser parler notre créativité !

A l’occasion de Ostara (ou de Pâques, si vous préférez), j’ai en envie d’agrémenter mon petit univers miniature en créant des petits chocolats en forme de lapin et d’oeufs. J’aime que mes créations puissent être réalisées facilement et même par des petites mains. Ce bricolage est donc tout aussi bien accessibles aux enfants qu’aux adultes ayant garder une âme d’enfant !

A vos pinceaux !

Matériel nécessaire:

  • des sujets en bois sur le thème de Pâques. J’ai trouvé les miens en petit lot à Action
  • de la peinture acrylique marron. La mienne vient de Cultura, référence: Monah, n°504 « terre d’ombre brûlée ». Pour réaliser le lapin, vous aurez également besoin de peinture blanche et rose pâle (trouvé chez Action)
  • deux piques en bois et support pour les poser
  • des pinceaux !
  • du papier transparent. Pensez à récupérer des pochettes ou du papier entourant les bouquet de fleurs
  • Du bolduc, rubans … des petites déco de pâques type dies cut pour décorer les emballages.

Explications:

  • A l’aide d’une pince retirer les éventuelles attaches placés au dessus .
  • Insérer dans le trou laissé vide un pique en bois, il vous servira à tenir votre figurine pour la peindre
  • Il est l’heure de peindre. Soyez créatif, inspirez-vous de photos de sujets en chocolat pour plus de détails.
  • Laissez sécher en plantant les piques dans un support
  • Une fois sec, emballez vos sujets dans un film transparent

Il n’y a plus qu’à les installez dans votre petit décor ou les offrir au moment de la célébration.

Continuer la lecture

Ostara

Fêtée lors de l’équinoxe de printemps, Ostara marque l’éveil de la nature. Nous célèbrerons Ostara le 20 mars cette année. Le jour et la nuit ont la même durée, les animaux se reproduisent et il est temps de semer les graines en vue des futures récoltes.

Peu à peu la végétation reprend ses droits jusqu’à Beltane qui marquera l’apogée du printemps, le 1er mai.

La température s’adoucit quelque peu et la lumière est de plus en plus présente, vous avez vu à quel point les journées rallongent, il fait jour plus longtemps le soir.  L’hiver touche à sa fin !

Les origines de Ostara

 

Il est difficile de parler de la célébration d’Ostara, sans parler de la fête de Pâques. Ces deux festivités sont bien différentes mais abordent toutes les deux le thème de la renaissance.

Pâques serait une adaptation des célébrations d’Ostara. Ce sabbat est principalement issu des croyances païennes et donc des sociétés fondées sur le travail de la terre.  On retrouve les origines de cette fête en Angleterre à travers la célébration d’Eoste mais aussi dans la culture Celte qui fêtait les équinoxes.

 

Si Pâques représente la résurrection de Jésus pour les chrétiens, Ostara célèbre la renaissance et le réveil de la nature.

Tout comme la nature c’est le moment de sortir de notre hibernation, et donc de notre période d’introspection (entamé depuis Mabon).

L’arrivée du printemps, l’équilibre entre la lumière et l’obscurité. La Déesse Mère réchauffée par les rayons du dieu Soleil est à nouveau fertile. Les animaux s’accouplent, les bourgeons apparaissent doucement, les fleurs éclosent.. On plante des graines dans les champs et dans les jardins.

Mais c’est aussi le moment idéal pour semer au sens propre comme au sens figuré.  La période étant propice au renouveau on peut nous aussi planifier un nouveau départ.  Le grand nettoyage de printemps est tout autant matériel que spirituel !

Pratique magique

Même si nous célébrons l’équinoxe de printemps tout comme les peuples anciens, les choses ont évolué et je crois profondément que notre manière de célébrer aujourd’hui est intuitive et personnelle.

En faisant lien entre les traditions anciennes et la magie moderne, je me rapproche davantage de mon essence et je m’inscris dans cet univers: la nature et ses cycles.

La période d’introspection de l’automne et de l’hiver nous amené à prendre du recul sur nos désirs profonds pour cette année, ce cycle qui démarre. Après le temps du calme, de la gratitude,  et le bilan de nos actions passées, le printemps nous apporte un nouvel élan dans notre vie.

Ostara célèbre la déesse du printemps et de la fertilité, connue pour les anglo-saxons sous le nom d’Eostre, qui rappelle Easter, la fête de Pâques en anglais. Chez les druides, cette divinité se nomme Alban Eilir, signifiant « La lumière de la Terre ». A cette époque de l’année, les Romains rendent hommage à Aurora, équivalente d’Eos, soeur du Soleil, chez les grecs.

Avec l’éveil de la nature, nos envies s’éveillent avec de nouvelles idées. Mais que veut-on vraiment pour cette année? Bien sûr, on peut s’interroger n’importe quand dans l’année mais les énergies d’Ostara sont propices à ce renouveau.

Alors laissez-vous guider par votre intuition. Je vous invite à aller vers ce qui vous parle, ce qui vous attire, faites-vous confiance !

Activités à Ostara

Continuer la lectureOstara

Tuto mini crêpes !

Quand on pense au mois de février, on pense forcément à l’heure des crêpes. La chandeleur est une célébration chrétienne qui vient du mot chandelle et donc qui célèbre la lumière.

J’ai profité de cette occasion pour reprendre mes petites créations miniature. Mes poupées aussi ont eu droit à l’heure crêpes !

 

 

Pour réaliser ces petites crêpes, j’ai utilisé de la feutrine ivoire, et des feutres basiques de trois couleurs.

J’ai utilisé ma poêle Maileg comme gabarit. J’ai ensuite tracé et découpé des disques de feutrine.

Ensuite, en utilisant les feutres du plus clair au plus foncé,: je colorie le contour avec le plus clair pour caraméliser le tout, je colorie des petites tâches que je frotte avec le doigt pour ne pas quelles soient trop uniformes. A vous de voir au fur et à mesure s’il vous faut foncé ces tâches en superposant les couleurs.

Je vous conseille d’essayer d’abord sur une chute de feutrine pour éviter les catastrophes.

Temps de réalisation: une dizaine de minutes et surtout très facile à faire pour les enfants !

Bon appétit !

Continuer la lectureTuto mini crêpes !

Lecture de janvier: « Du thé pour le fantômes »

Un défi que je me suis lancé cette année, c’est de lire au moins un roman par mois. Cela paraîtra peu pour certains voir beaucoup pour d’autres.

J’aime lire le soir, prendre le temps de me poser et de m’évader avant de m’endormir. J’aime le romans qui traite de la sorcellerie mais surtout d’un point de vue humain et historique, un peu moins le côté fantastique ! Je me suis donc dit que je pourrais partager avec vous certains livres  qui vous inspiraient à votre tour.

 

J’ai choisi ce livre surtout pour la couverture, que j’ai trouvé magnifique et surtout pour le synopsis.

Des sorcières, des rituels, une quête …. tout pour me plaire.

Le roman est narré au fil des pages par un personnage qui n’est identifié qu’à la fin de l’ouvrage. Il y a beaucoup de jeux de mots autour de l’univers du thé, l’auteur a vraiment travaillé sur la rédaction de son ouvrage, de manière à en faire quelque chose de vraiment original. Quel style d’écriture !

Pouf ma part, même si je salue vraiment le travail, j’ai eu beaucoup de mal à suivre le fil des pensées des personnages. Tout un symbole autour du Prénom: un même personnage évolue au fil de sa vie en ayant des modifications de prénom, et cela m’a souvent perdu. Il m’a fallu des temps de concentration pour arriver à suivre le fil de l’histoire.

La quête de ces deux soeurs nous amène à percevoir que le choix d’un prénom détermine une destinée, mais qu’à tout moment au fil de nos expériences, on peut faire évoluer les choses voir utiliser un autre nom qui prend davantage sens pour nous. La quête de leur histoire les amène à mieux comprendre qui elles sont et finalement à choisir de prendre leur destin en mains.

Vous l’aurai compris, je n’arrive pas à trancher ! Il y a eu des moments où j’ai adoré voir évoluer ces deux soeurs, les voir prendre leur destin en mains et d’autres moments où j’étais incapable de comprendre où l’auteur voulait en venir.

La manière de rédiger m’a parfois gênée et j’ai eu quand même du mal aller au bout de l’histoire !

Il va donc falloir vous faire votre propre avis !!!

Je terminerai avec un passage qui m’a parlé en tant que femme et en tant que sorcière.

Continuer la lectureLecture de janvier: « Du thé pour le fantômes »

Le deuxième mois de l’année s’annonce. Cette année, je trouve que ce moment de transition est particulièrement significatif dans la nature. Les emaines oscillent entre le froid, les températures négatives, le givre t le retour à la douceur et au doux rayons du soleil.

Les journées rallongent et j’ai le plaisir de voir surgir les douces couleurs du soleil le matin en partant tandis que le soir la nuit noire se fait paresseuse.

L’énergie revient peu à peu en nous tout comme le soleil et la lumière se réinstallent de nos jours en jours.

Février est le mois de l’année où l’énergie du renouveau se manifeste: il est l’heure de penser à de nouveaux projets et surtout de préparer le terrain pour les futures graines.

Je suis sûre que les termes detox et ménage de printemps vous parlent davantage que mon histoire de graines !

Février, c’est aussi le mois de la célébration du premier sabbat de notre année moderne. Je vous rappelle que pour les Celtes, peuples anciens,  le temps était circulaire et il reposait sur une roue de l’année. Nous célébrons donc le 3ème sabbat de l’année.

Imbolc

Cette fête, très ancienne qui trouve ses racines dans la culture celte, est une fête qui est traditionnellement célébrée en fonction de la lune.

Aujourd’hui, cette tradition païenne a été superposée à la célébration chrétienne de la Chandeleur, le jour des crêpes !

Imbolc est à mi chemin entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps. C’est un sabbat qui est pour moi difficile à célébrer car il arrive après deux gros sabbats qui me sont très chers, Samhaïn et Yule.

Pour les Celtes, le 1er février représente la fin de l’hiver et donc l’arrivée du printemps. La terre commence à dégeler, certaines fleurs émergent et le chant des oiseaux se fait entendre.

Fête de la lumière et du feu

La déesse se remet de la naissance du dieu (Soleil), et celui-ci dégage une chaleur qui va commencer à fertiliser la terre. Imbolc symbolise donc le changement et la croissance, le printemps.

D’ailleurs, la confection de crêpes à la chandeleur pourrait sans doute symboliser le disque solaire.

Pour les Celtes, Imbolc était le temps où l’on terminait les travaux d’hiver et où on préparait les outils et la terre pour les prochaines semailles. C’est sans doute pour cela, que dans nos sociétés modernes, on parle du « grand nettoyage de printemps », aussi bien pour notre corps que pour nos maisons !

On prépare le terrain pour la plantation de nos graines afin de favoriser leur croissance.

Cett tradition ancienne, tout comme pour les autres sabbats, doit prendre sens dans notre société moderne. Il s’agit, au travers des mêmes symboles, de mettre en place des activités qui s’inscrivent dans la tradition tout en répondant à nos besoins actuels.

Nul besoin pour nous d’aiguiser nos outils !

Je vis ma spiritualité comme une manière de me replacer au centre de ma vie, de prendre soin de moi tout en me réinscrivant comme étant un élément de cette univers qui m’entoure.

Si janvier m’a permis d’envisager des changements, de réfléchir à ce que je souhaitais vraiment cette année et, à planifier des étapes qui vont me permettre d’arriver au mieux à destination. Février est pour moi le moment de préparer le terrain avant de planter mes graines.

Je vais démarrer une détox, attention pas un régime, mais une manière de nettoyer l’organisme et de redynamiser mon énergie après ses mois d’hibernation.

J’ai choisi de faire une cure de jus de bouleau pendant 3 semaines.

Le jus de bouleau contient de nombreux minéraux qui redynamisent l’organisme sans le fatiguer. Cette cure réalisée au printemps permet de libérer les toxines accumuler durant l’hiver.

J’ai une préférence pour celui de chez Weleda mais cette année, je tente celui de chez Santarome.

Je ne coupe à la tradition des crêpes, pour faire plaisir aux enfants et pour partager un joli moment tous ensemble ! Une jolie parenthèse dans la semaine pour partager une célébration et transmettre mes valeurs de sorcière.

Il l’heure aussi de redynamiser la maison avec un grand rangement, un peu de tri (se débarrasser de ce qui n’est plus utile), on ouvre les fenêtres pour faire entrer un bon coup de frais.

C’est le début de la décoration de printemps, les couleurs se font plus douces et la nature s’invite davantage. Du vert sauge, du rose et du blanc pour mon intérieur.

Je vous partagerai ça sur Instagram !

Continuer la lecture

Création magique, ma poupée

Une des choses qui me permet de vraiment ralentir et de prendre du temps pour moi est la créativité. J’ai longtemps réfléchi à lier à la fois ma pratique de sorcière avec mon côté créatif et l’univers des poupées.

Je vous l’avez expliqué dans un autre article mais les poupées et la magie cohabitent depuis plusieurs siècles. Cette pratique ne résonne pas beaucoup pour moi.

J’avais surtout envie que mes poupées portent en elle le pouvoir de la transmission. Comment à travers cet objet aussi populaire, transmettre des valeurs autour de la nature, de la sorcellerie et  de la sollicitude.

 

 

J’ai toujours plein d’idées malheureusement, j’ai du accepter que je manquais de temps et, c’était devenu une réel source de frustration pour moi !

Cette année, j’ai donc décidé de structurer un peu plus plus ma gie créative en créant une seule poupée. Elle va me servir de base pour ma magie mais aussi pour faire évoluer mon univers créatif.

Ce que j’aime dans les poupée c’est tout d’abord voir ce personnage imaginé prendre vie sous mes doigts. Mais, c’est surtout un univers qui permet de toucher et découvrir plein de techniques: couture, tricot, crochet, diy, papier, bois…. Et j’aime varier mes supports !

J’ai crée mes propres patrons de poupées Waldorf que vous pouvez découvrir sur mon compte Instagram. Cette année, je me suis lancé le défi de créer une poupée au crochet, discipline redevenu tendance et qui prend sens dans ma pratique magique.

Janvier a été la première étape: je travaille sur le corps de ma poupée !

Mon projet: une poupée de matières nobles, une taille adaptée pour l’emmener partout, un corps articulé et une chevelure qui se coiffe. Je peux vous dire qu’avec toutes ses exigences j’ai quand même dû revoir quelques critères.

Ma poupée de 2024

Il m’a fallu tout d’abord sélectionner mes martières premières. Je me suis basée sur mon expérience avec les poupées Waldorf : matières et techniques !

J’ai sélectionnée le coton de chez Ricorumi, le plus accessible pour moi. J’ai besoin de voir le produit en main tant pour la texture que pour la couleur. Trouver la bonne couleur de peau a été très compliqué pour moi, entre trop rose, trop saumon ou trop beige ! J’ai ;longtemps commandé des pelotes qui me semblait adaptée et au final la couleur ne me convenait pas. J’ai donc décidé d’utiliser le fil Ricorumi n°022.

J’ai également réfléchi au squelette interne qui doit permettre à la poupée de prendre diverses positions. Toujours dans la volonté d’avoir des matériaux de qualité (et parce que nous sommes toujours en travaux à la maison), je suis partie sur un fil de cuivre. Il est à la fois solide et malléable.

J’ai choisi de rembourrer ma poupée avec de la laine cardée naturelle, j’aime autant son odeur, sa douceur que son rendu.

J’ai longtemps hésité pour les cheveux. J’avais l’habitude d’utiliser de la laine Ombelle de Fonty mais, sur le long terme il n’est pas possible de modifier la coiffure. Ma popupée étant faite popur évoluer au fil des mois je souhaitais pouvoir la coiffer ! J’ai donc choisi d’utiliser une bande de poil de chèvre à coudre sur la tête de la poupée. C’est lo,ng, car il faut réaliser avant tout un bonnet qui formera le crane de la même couleur que les cheveux, sur lequel on coud la bande en spirale autour de la tête. J’ai adoré la douceur et le rendu, je ne suis pas déçue. Je ne vous cache pas que cela un coût !

Pour les yeux, par manque de temps et de patience je suis partie sur des yeux en plastique Ricorumi, à coudre. Je pense que cela va évoluer dans l’année. Je souhaite éviter cette matière et je pense que je prendrai le temps de les broder avec des fils DMC.

Et voilà !

 

 

 

Voilà ma petite création, je suis assez contente de ce premier essai. Je réfléchis vraiment pour les yeux et je reverrai aussi pour l’implantation des cheveux, j’ai besoin d’améliorer cette technique !

J’ai aussi profiter de la pleine lune de janvier pour consacrer ma poupée et lui permettre de se charger de belles énergies pour porter davantage mes intentions.

Janvier est le mois des intentions , le temps de réfléchir à ce que l’on veut pour cette année. J’ai 12 mois devant moi pour me permettre d’arriver là où j’ai envie. C’était donc le bon moment pour créer cette poupée.

Pour février, je vais essayer de lui trouver une jolie tenue de saison ou qui célébrera le sabbat d’Imbolc,

A suivre…..

Continuer la lectureCréation magique, ma poupée

Janvier

L’écho des fêtes et de la fin de l’année a peu à peu lasser place à janvier et son effervescence du renouveau.

La nature s’est refroidie et la neige a fait son apparition.

Comme chaque année, on nous martèle que c’est le moment de prendre de bonnes résolutions. Qui dit nouvelle année, dit nouveau départ !

La rentrée a rimée avec l’arrivée des premières neiges sur ma chère Bourgogne, comme si la nature nous invitait à la suivre. Car janvier dans son cycle est encore le temps du repos, un moment où la nature se met en pause pour se ressourcer.

Et si nous aussi, on s’éloignait de cette frénésie de début d’année. Les résolutions sont souvent des objectifs que l’on se fixe pour arriver à la meilleure version de nous-même mais, qui engendrent aussi du stress et de la déception voir une baisse de notre estime de nous-même.

 

L’hiver est  une période qui devrait être consacrée aux soins personnels et d’une certaine manière à nous nourrir intérieurement: on fait l’inventaire et on sélectionne les rêves et les projets que l’on a envie de planter au printemps prochain.

Même si petit à petit, de manière encore imperceptible nus entrons dans la période claire, les journées sont courtes et les nuits encore longues. Mais elles nous invitent à un rythme encore suffisamment lent afin de rassembler toute l’énergie dont nous avons besoin pour l’arrivée du printemps.

S’éloigner de l’ébullition de la rentrée, c’est aussi s’autoriser au repos, au ralentissement tel un temps de « réparation ».

Le vent s’est fait frais ces derniers jours et il me donne ;l’impression d’insuffler le changement, le vent du renouveau faisant place nette pour le début d’un  nouveau cycle.

J’ai besoin pour commencer cette année 2024, la fin d’année 2023 a été rude, de trouver un sentiment de paix et d’harmonie. Il est devenu nécessaire de trouver une cohérence entre mes attentes et la réalité: vivre pleinement chaque jour, progresser régulièrement en acceptant de reculer parfois et de partager cette magie créative qui m’habite.

Mais, cela ne veut pas dire être trop intense, en dépassant mes propres limites. Il me faut aussi trouver un équilibre entre les efforts et le repos.

« L’avenir est une porte,  le passé en est la clé »

Victor Hugo

Cela résume assez bien la manière d’aborder ce premier mois de l’année. Je prends le temps de regarer l’année écoulée, non pas pour regretter ou pour me juger mais, pour comprendre et apprécier le chemin parcouru jusque -là.

Cette introspection est une manièrede tirer un enseignement des expériences vécues, qui va nous amener à développer un apprentissage utile à notre présent.

Alors en janvier, au lieu de nous précipiter dans des changements abruptes et de risquer un épuisement rapide, je me concentre sur les graines que je souhaite planter et pour lesquelles je vais favoriser une croissance équilibrée en planifiant soigneusement les étapes que je souhaite suivre au cours de 12 prochains mois.

La vie n’est pas une simple ligne droite, c’est un cycle en spirale qui nous invite à tenir compte de nos expériences passées pour nous adapter et évoluer, telle la nature qui ne cesse de s’adapter aux changements environnants. Cela prend parfois du temps, nécessité des essais mais aussi des erreurs.Il est important de trouver un équilibre entre les périodes d’activités intenses et les périodes de repos.

 

Inspirons-nous de la nature: s’octroyer des temps de repos pour avancer !

Continuer la lectureJanvier

Septembre…

Niché entre l’été et l’automne, le mois de septembre est arrivé.

Le temps est passé si vite cette année, l’été a eu une note bien différente des autres année, nous laissant un goût d’inachevé et un brin de nostalgie.

Pour beaucoup, Septembre est synonyme de rentrée, de course après le temps, de pluie, de lumière qui diminue et de grisaille. Mais, pour moi c’est une période riche en idées créatives, la chaleur des couleurs de la nature, le thé chaud associé à l’odeur de la cannelle et des pommes chaudes.

Septembre c’est le 9ième mois de l’année, le temps où l’on commence à regarder ces mois écoulés, on commence le bilan avant décembre et le début d’un nouveau cycle. Mais ne prenez pas ce temps d’introspection comme un inventaire de tous les « je n’ai pas ». mais il n’y a rien de bon à trop  regarder ce que l’on qualifie de négatif, prenez le temps de regarder toutes les expériences qui ont enrichies cette année et qui vous amenées jusqu’ici. Ne pas avoir accompli tout ce que l’on s’était fixé n’est pas une mauvaise chose et encore moins un échec !

Une journée pluvieuse n’est pas une journée de M…., cela peut être une belle journée où on a pris le temps d’écouter la pluie, de déguster une tasse de thé, de confectionner des biscuits qui sentent bons la noisette et qui s’accompagne d’une compote de poire maison. C’est parfois aussi se poser et prendre le temps tout simplement au rythme du crépitement d’une bougie.

Et puis quelques plaisir de retrouver la chaleur du soleil par la suite !

Septembre en magie

La nature nous laisse donc entendre le chuchotement de l’automne à venir, les feuilles évoquent déjà ce changement prochain.

Dans les traditions anciennes, septembre est un point d’équilibre de l’année: récolter ce que l’on a semé dans l’année et assurer sa survie durant la saison froide.

Il nous invite donc à faire notre « récolte personnelle », à faire l’inventaire de nos expériences au cours de ces mois écoulés. De ce bilan découlera de nouveaux désirs pour la période sombre qui s’annonce.

 

Septembre peut être une période difficile, car nous reprenons le rythme effréné de nos existence, tentant le plus souvent de trouver un équilibre entre nos personnelles et professionnelles, alors que l’énergie de l’automne nous invite davantage à ralentir et à  nous tourner vers nous-même, vers un temps d’introspection.

 

Je vous invite à considérer de mois de septembre tel une parenthèse dans laquelle vous pouvez prendre le temps de considérer les fruits de vos actions, qu’ils soient positifs ou négatifs. Ce temps va nous aider à nous réaligner avec. nos désirs profonds tout en nous plongeant dans le chaudron automnal.

Chaque expérience est l’occasion d’un nouvel apprentissage !

Septembre c’est aussi le mois de la Célébration de Mabon, l’un des 8 sabbats de la roue de l’année.

Cette année il aura lieu entre le 21 et le 29 septembre.

Les sabbats sont ides célébrations importantes pour les sorcières car elles honorent la nature et ses cycles. Les sorcières considèrent qu’elle font partie de ce grand tout que représente la Terre Mère.

Comme la Terre qui va se mettre au repos, la sorcière commence à ralentir son activité notamment à l’extérieur.

En attendant la célébration de Mabon, il y a plein de choses à faire mais je s vous souhaite avant tout une douce rentrée !

Continuer la lectureSeptembre…

Grimoire de magie créative

Dans l’univers de la magie moderne, l’un des outils les plus puissants n’est pas forcément une baguette ou un cristal…. mais un grimoire de magie créative.

Ce livre magique n’est pas un simple recueil de formules: c’est un espace sacré où l’imaginaire, l’inspiration et la magie fusionnent pour créer quelque chose d’unique.

Le grimoire de magie créative est un carnet personnel où l’on mêle art, intuition et pratiques magiques. Il peut contenir:

  • des sors inventés
  • des poèmes mystiques
  • des dessins intuitifs ou des symboles magiques
  • des collages inspirants
  • des rituels personnalisés
  • des histoires de rêves et de visions
  • des expérimentations magiques personnelles.

Ici pas de règles rigides: notre créativité est notre seule limite.

A quoi peut servir un grimoire de magie créative:

  • Il permet de libérer notre magie intérieure: créer est un acte magique en soi
  • Il permet d’explorer notre intuition: en laissant parler notre coeur, nous affinons notre connexion spirituelle
  • Il nous permet d’inventer notre propre pratique magique: oublions les recettes toutes faites et inventons notre propre alchimie !
  • Il s’agit de tisser un lien personnel avec un l’univers: chaque page devient un message envoyé au cosmos

La créativité un souffle de vie

La créativité est l’étincelle divine qui anime notre être, nous pousse à explorer, à innover, à inventer. Dans l’immensité de la créativité magique, il s’agit d’explorer  au moyen de notre expression personnelle.

Par la magie, on peut développer en nous des capacités insoupçonnées. Elle peut nous aider à débloquer notre potentiel créatif et à concrétiser nos rêves dans le monde physique. Chaque forme d’expression est un canal pour la magie, un moyen de communiquer avec les énergies subtiles de l’univers et concrétiser nos intentions.

La créativité nous invite à sortir de notre zone de confort, à explorer de nouvelles idées, à considérer le monde sous un nouvel angle. La créativité est un pouvoir de transformation: elle a le pouvoir de changer notre perception du monde, de nous-mêmes et des autres.

La créativité est un langage personnel que nous partageons tous mais, qui est unique pour chaque individu. Elle est une voie idéale pour libérer notre énergie intérieure et faire émerger nos désirs les plus profonds.

Par où commencer ?

  1. Choisir le bon support

Carnet classique, cahier de dessins, pages volantes ou reliées…. Laissons notre instinct choisir pour nous. Pour ma part, j’ai deux carnets: un qui me sert de brouillon et le second dans le quel je mets tout au propre.

2. Se mettre dans l’ambiance

Allumez une bougie, faites brûler de l’encens, mettez une musique inspirante… et créez un petit rituel permettant l’ouverture de votre inspiration créative.

3. Ecrire, dessiner, coller, imaginer…

Laissez libre-court à votre inspiration:

  • écrivez des phrases magiques qui vous viennent en méditant
  • dessinez des glyphes ou des symboles inventés
  • créez des tableaux d’inspiration de vos rêves
  • notez des formules et des mantras inventés
  • explorez vos rêves à travers des croquis et des mots clés

4. Créez sans jugement

Notre grimoire n’est pas un livre parfait, c’est un espace vivant, parfois chaotique mais magique toujours !

Créer un grimoire de  magie créative, c’est ouvrir un portail vers notre propre monde intérieur. N’ayez pas peur de vous engager sur des terrains inconnus; c’est dans ces moments de courage et d’ancrage que la magie opère et que vos créations prennent vie.

Créer un grimoire de magie créative, c’est pratiquer une magie qui ne ressemble qu’à soi, libre, instinctive, joyeuse… la plus belle qui soit !

Continuer la lectureGrimoire de magie créative

Entre fil et sortilège: la sorcellerie des poupées

Depuis les premières lunes de l’humanité, les poupées ne sont pas que des jouets. Dans les recoins feutrés des forêts anciennes, au coeur des manoirs oubliés, ou dans l’atelier d’une sorcière silencieuse, elles prennent vie. Pas avec des rouages ni des batteries… mais avec des intentions, des fils d’incantations et un soupçon d’âme.

La naissance d’une poupée ensorcellée

Créer une poupée magique est un rituel. Cela commence toujours par le choix des matériaux. Lin ancien, cheveux de lune ou de blé, boutons d’onyx, fleurs séchés…. Chaque élément a une signification, une vibration, une mémoire. Rien n’est laissé au hasard.

On coud, on brode, on murmure des mots oubliés dans la langue des racines. Le grimoire est ouvert, les herbes sont brûlées. Et, lentement, quelque chose se tisse: un lien, un enchantement.

Une poupée, une intention

On ne crée jamais une poupée magique sans raison. Chaque poupée porte en elle un but précis: protection, guérison, amour, rêves ou même communication avec les esprits.

C’est une gardienne, une messagère, un talisman vivant… une alliée.

Certaines sorcières glissent à l’intérieur un secret: une plume, une larme, un souhait, un bouton de rose… cousu en son sein. D’autres ajoutent un nom, ce qui donne à la poupée une forme d’identité, voire de volonté.

 

 

 

Quand l’art devient rituel

La fabrication d’une poupée n’est pas un simple acte créatif. C’est une invocation, un pacte entre l’invisible et le visible. Il ne s’agit pas uniquement de la faire paraître humaine, mais plutôt de capturer une énergie; parfois douce et parfois puissante.

L’acte de coudre poupée est un acte sacré, c’est convoquer l’ancien savoir des mains. Le fil est un pont. Il relie le coeur à la forme, le geste à l’émotion. Dans de nombreuses traditions, le fil est un symbole de destinée, de lien sacré, de vie qui se déroule. Ici, il devient un outil de magie créative.

Les poupées des sorcières ne sont pas là pour décorer une étagère: elles veillent, elles observent, elles réagissent.

Si vous ressentez l’appel des poupées ensorcelées, commencez doucement.

Partez à la recherche du type de poupée qui suscite l’envie, qui vous parle. Cela peut être l’occasion de découvrir une nouvelle pratique.

Fabriquez votre poupée avec respect. Donnez-lui un nom, une place, une mission. Et, surtout écoutez-là, car une vraie poupée magique ne reste jamais muette bien longtemps

Continuer la lectureEntre fil et sortilège: la sorcellerie des poupées

Magie des poupées, plus qu’un simple jouet !

Depuis des siècles, les poupées fascinent petits et grands. Bien plus que de simples jouets, elles sont les gardiennes silencieuses de nos souvenirs, les héroïnes de nos jeux d’enfance, et parfois même les témoins de nos rêves les plus secrets.

Leur magie réside dans leur capacité à incarner mille vies, à devenir confidente, complice ou muse selon les histoires que nous leur confions.

Quand on commence de s’intéresser à l’histoire de la poupée, on découvre rapidement que c’est un objet qui apparaît dès les premières civilisations. Loin d’appartenir au monde de l’enfance, elles étaient utilisées comme des représentations humanoïdes lors de rituels religieux. Elles étaient alors porteuses de pouvoirs et interdites aux enfants. Faites de bois, d’argile ou de tout autre matériel disponible à cette époque, elles représentaient le plus souvent des femmes.

Il faudra attendre le XVIe siècle pour voir apparaître la fabrication de poupées à destination des enfants.

La poupée a donc traverser le temps et, sa conception va au-delà d’un simple objet ludique. La poupée est un moyen d’éducation et de transmission de l’héritage culturel.

Un monde en miniature

Chaque poupée est un univers. Qu’elle soit vêtue d’une robe fleurie façon cottage ou équipée pour une aventure fantastique, elle transporte l’enfant (et parfois l’adulte) dans un monde parallèle où l’imaginaire est roi.

C’est une magie douce, presque invisible, qui s’active dès qu’une main la prend ou dès qu’un regard croise le sien.

Des compagnes d’émotions

Les poupées aident à apprivoiser les émotions. Joie, tristesse, colère, solitude… Elles deviennent les reflets d’un monde intérieur que l’enfant apprend à apprivoiser. Elles ne jugent pas, elles écoutent.

Et dans leur silence, elles offrent un espace de liberté et de sécurité.

Quand le fantastique s’invite

Dans les récits, les films, ou même certains collections artistiques, la frontière entre l’animé et l’inanimé se brouille. Une poupée qui garde un grimoire, qui veille sur son petit chat dans un cottage pastel…Voilà une scène digne d’un conte !

Et, si la nuit, elle ouvrait son livre magique… Qui sait ce que nous ne voyons pas ?

Un héritage intemporel

Offrir une poupée, c’est souvent offrir un bout d’enfance, une promesse de rêveries et de souvenirs. Certaines traversent les générations, intactes, chargées d’histoires. C’est là que réside peut-être leur véritable pouvoir: faire vivre la magie à travers le temps.

Continuer la lectureMagie des poupées, plus qu’un simple jouet !

Mai: le mois de la renaissance

Le mois de mai est un carrefour vibrant d’énergie: la nature s’éveille pleinement, les fleurs dansent dans le vent, et les anciens sentiers de magie se réactivent.

Mais la nature prend son temps pour éclore pleinement: les fleurs n’ouvrent pas leurs pétales dans la précipitation, les arbres déploient leur feuillage dans une danse lente et majestueuse.

Dans la tradition magique, c’est une période clé pour semer ses intentions, créer de nouveaux projets et renforcer son lien avec la nature. Mai est une invitation naturelle à ralentir, à savourer, à embrasser une vie plus douce.

C’est aussi le moment idéal pour renouer avec la création magique et,  notamment l’art sacré des poupées.

Sous l’influence de Beltane et des premières grandes floraisons, mai est considéré comme un mois où la vitalité, la fertilité et l’inspiration spirituelle culminent.

C’est une période où chaque création devient un acte de gratitude envers la terre et où nos intentions prennent profondément racine dans le monde invisible.

 

Mai: la magie de ralentir

Vivre lentement en mai, c’est honorer notre rythme naturel. C’est accepter que tout n’a pas besoin d’aller vite pour être beau, puissant et significatif. En ralentissant, tu laisses l’univers te chuchoter ses secrets.

Mai le mois de la floraison, du renouveau, mais aussi d’une lente maturation. Laissons la nature nous inspirer le rythme.

Après l’élan du renouveau en avril, mai demande un ancrage, une stabilisation. Il et temps de trouver un équilibre dans cette énergie de printemps.

Ralentir est une invitation à prioriser l’être plutôt que le faire. Autorisons-nous à nous reconnecter à l’essentiel.

 

La poupée: un talisman de vie

Fabriquer une poupée en mai, c’est sculpter un morceau de vie avec ses mains.

Traditionnellement, l’art des poupées dans la création magique peuvent revêtir trois grandes fonctions. Elles peuvent servir en tant que:

  • gardiennes de souhaits
  • symboles de protection
  • messagère d’amour et d’abondance.

Je vous propose un rituel simple pour créer une poupée de mai

Comme vous pouvez le remarquer, j’ai réalisé une poupée de type Waldorf pour ce rituel. Avec leur simplicité volontaire, les poupées Waldorf permettent de projeter nos propres intentions et rêves. Leur visage neutre laisse la magie circuler librement.

Fabriquer une poupée en mai, c’est sculpter un morceau de vie avec ses mains sans imposer d’émotions: elles deviennent des miroirs pour notre âme.

Au fil des jours, laissez votre poupée magique devenir une alliée silencieuse, porteuse de vos plus belles aspirations. En elle, votre magie grandira….. tout comme la lumière du printemps.

Continuer la lectureMai: le mois de la renaissance

Septembre 2024

Nous voilà déjà arrivé en septembre, j’ai l’impression que l’été est passé bien vite cette année. La Bourgogne a connu un printemps long et bien pluvieux, tel un automne sans fin !Nous ne sommes pas encore en automne, patientons jusqu’à Mabon;

pourtant, les changements sont déjà visibles quand on prend le temps de les observer: quelques feuilles sont déjà au sol, la nature se pare de couleurs doré et orangé, les nuits sont plus longues et plus fraîches et le brouillard matinal fait peu à peu son apparition.

Traditionnellement, le mois de septembre est celui de la dernière récolte, le temps de terminer de préparer les réserves avant la saison sombre et froide.

Noisettes, noix, pommes, poires et mûres sont en abondance à cette période. L’été n’est pas tout à fait terminé, profitons encore de ce que la nature a à nous offrir.

Septembre est aussi le mois qui nous invite à commencer de ralentir. L’heure de l’introspection et du mouvement vers l’intérieur n’est pas encore totalement arrivée.

D’ailleurs, les journées encore chaudes et ensoleillées nous invitent à profiter de l’extérieur.

@grimoireetcottage

 

Septembre est souvent vu comme un mois difficile, on retrouve le rythme que l’on avait volontiers abandonné pendant la saison estivale !

L’effervescence de la rentrée nous happe rapidement toutes les envies et tous les projets que l’on avait espérés. Si l’on souhaite vivre en renouant avec le cycle de la nature, on peut vite se sentir frustré voir découragé.

Tout comme la nature, il est encore temps de récolter le fruit de toutes les expériences, bonnes ou on, que nous avons vécues ces huit mois passés. L’énergie est encore là, comme vient nous la rappeler la nouvelle lune en Vierge de septembre, qui nous invite à poursuivre les actions en direction de nos rêves, de nos désirs profonds !

Je trouve que la difficulté dans nos vies modernes est de trouver un équilibre entre ce que nous croyons devoir nous imposer au quotidien  et nos aspirations profondes.

Nous faisons parti de cette nature et tout comme elle, nous avons besoin de cette alternance entre des moments de repos et des temps d’action pour nous épanouir.

Contrairement à ce que l’on a bien voulu nous faire croire, il ne suffit pas de posséder une baguette et un grimoire pour faire entrer la magie dans sa vie.

La magie c’est avant tout l’art de la transformation et, la transformation dépend de notre pouvoir. Le pouvoir c’est l’intention qui porte notre désir profond, celui qui nous amène à agir sur les éléments pour atteindre le résultat souhaité.

L’idée est de se servir de l’énergie de ce dernier mois de l’été pour prolonger et affiner tout ce que nous avons mis en place jusqu’à maintenant. Il est temps d’observer les apprentissages de ces mois passés, de garder précieusement chaque expérience et surtout de tout faire pour conserver tout ce qui a contribué à notre épanouissement et notre bien-être.

J’ai enfin repris la course méditative cet été, et je souhaite garder cette activité qui m’apporte beaucoup d’apaisement. Je sais que j’aurais moins de temps et que la charge de la maison et le rythme du travail ne permettront pas toujours de faire les séances comme je le souhaite, et c’est ok, la réalité est telle qu’elle est !

Amorcer l’automne avec douceur, c’est l’un des enseignement de septembre.

J’ai hâte de reprendre le tricot et la douceur de mes poupées, de décorer la maison et d’en faire un cocon que l’on est content de retrouver et de faire tourner le four et diffuser cette douce odeur de pommes, de cannelle et de sucre .

                                                    L’heure du thé chaud devant une bonne série est de retour !

 

Un petit vision board pour vous inspirer pour ce mois de septembre

Continuer la lectureSeptembre 2024

Tuto: ménage de printemps

Je vous propose aujourd’hui de créer pour votre univers miniature le matériel pour un bon ménage de printemps !

 

Si vous me suivez sur les réseaux sociaux vous n’êtes pas sans savoir que j’aime beaucoup l’univers de jouet Maileg: de magnifiques designs et des pièces de qualités (bois, métal et vintage).

Le petit point négatif c’est le prix, qui peut pas mal refroidir. On est loin du plastique, ce sont des jouets qualitatifs, qui pourront se transmettre voir se vendre, il y a beaucoup de collectionneurs ! Il s’agit donc d’investir.

 

Comme j’aime beaucoup bricoler, l’idée m’est venue de voir comment allier mon envie et ma créativité.  Je me suis donc inspirée des modèles de chez Maileg pour offrir à ma poupée un balai, une serpillière, un seau et une éponge. Tout cela avec des éléments à porter des mans et sans trop dépenser !

Table of Contents

Fournitures

 

 

  • une brosse à dent en bois
  • un petit seau métallique, trouvé au rayon dragées
  • 2 bâtonnets en bois (baguette de barbe à papa par exemple)
  • du fil de fer souple (action)
  • de fil de macramé
  • des pinces pour plier et couper
  • un pistolet à colle
  • un ciseau
  • un morceau d’éponge

Réalisation

  1. Pour le balai: couper le manche de la brosse à dents et arrondissez le bout coupé en ponçant jusqu’à obtenir à peu près la même forme que l’autre côté.
  2. Coupez ensuite un morceau de baguette de bois de la hauteur souhaité (placez-la à côté de la poupée pour vous donner une idée). Collez la baguette à la brosse

Pour le balai serpillière, utilisez le fil de macramé en coupant des morceaux puis en les collant tout autour du bâton de bois (coupez à la même taille que le balai) en laissant pendre les fibres. Dédoublez les fils afin d’obtenir un ensemble plus touffu.

A la base de la colle, entourez le bâton avec du fil de fer pour former une sorte de bague.

Continuer la lectureTuto: ménage de printemps